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Les humains attaquent - Natacha (atelier en ligne)

Nulle folie ici !! Natacha s'est amusé à suivre la proposition d'écriture : remplacer un mot par un autre en conservant un texte pourtant compréhensible ! 
Inspiré de l'actualité, ce texte est drôle et vous évoquera sans nul doute, quelques pensées ou comportements actuels !!! 
Amusez-vous, "retournement de méninges" garanti !!!

Aux abords de midi, bien installée dans mon sandwich, je croquais le divan et sirotais le Prince de Machiavel tout en méditant sur mon verre de whisky.
On frappa à la porte : midi pile, mon journal était toujours à l'heure. Il me tendit avec une hâte inaccoutumée le facteur, passablement froissé (détail que je lui reprochai poliment : négliger les facteurs, comme toute chose fragile, est un manque de savoir-vivre).
Mon facteur chiffonné en main, je retournai à mon 
sandwich et l'ouvris sur mes genoux (le facteur, pas le sandwich, je vois que vous suivez).

Toujours la même litanie : des humains échappés d'un marché chinois semaient la terreur en s'attaquant aux virus de toutes nationalités. On spéculait à tout va : humains de chauve-souris, humains de pangolin ou de laboratoire, humains voyageant à dos de chinois et d'évangéliques s'attaquant aux innocents virus retraités, obèses ou asthmatiques, des virus chinois auraient orchestré tout cela, lançant leurs humains sur d'innocents virus américains, bref, selon les pages de mon facteur, la confusion battait son plein.

 

Mordillant nerveusement mon divan, je m'enfonçais dans mon sandwich en quête de réconfort, quand soudain je pris conscience de l'ubiquité du

danger : des humains ne peuplaient ils pas le divan ? Mon facteur n'en était-il pas lui-même farci, trituré tantôt jusqu'au froissement par un journal ayant approché tous les virus lecteurs de facteur du quartier ? Épouvantée, je bondis telle un ressors de mon sandwich, jetai divan et facteur au vide ordure et m'envoyai un prince bien musclé, histoire d'oublier cette vision d'effroi.
Parbleu, il ne manquerait plus que les humains en viennent à diriger le monde !

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