DEFI : poésie sur couverture n°3

DÉFI : "POÉSIE SUR COUVERTURES" n° 3

Voici un petit poème improvisé à l'aide de titres de livres de ma bibliothèque personnelle.
Insérez-le dans votre texte ou poème, où bon vous semble, ou inspirez-vous en pour créer une ambiance.
Jusqu'à 20 - 30 lignes maximum. 📚🖋

Poèmes pour le genre humain- Emmanuel Jacquel
Le zéro et l'infini - Arthur Koestler
La promesse de l'aube- Romain Gary
N'ayez pas peur de la vie - Patricia Darré

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Commentaires: 4
  • #1

    Françoise T. (mercredi, 29 avril 2020 14:35)

    Le zéro et l’infini des poèmes de l’aube

    Chaque jour vivez intensément
    Ouvrez grandes les fenêtres de joie
    Ne vous habillez pas le cœur de grisailles entravantes
    "N'ayez pas peur de la vie"
    Laissez-la prendre toute sa respiration ample et belle dans la poitrine de votre temps présent.
    Que chaque matin soit pour vous
    "La promesse de l'aube" d’un espace de vie belle et fertile.
    Écrivez vos jours, quels qu’ils soient,
    comme les plus beaux "Poèmes pour le genre humain".
    Inventez les floraisons de votre imagination, de votre création,
    Prenez le pinceau, la plume, empoignez vos instruments de musique,
    Empoignez-vous de votre liberté sans entraves
    pour composer votre partition de vie,
    qu’elle vous soit, chaque jour,
    "Le zéro et l'infini" de votre présent en pleine densité heureuse !

  • #2

    Kinna (mercredi, 29 avril 2020 15:03)

    La promesse de l'aube naissante n'aura été qu'un leurre pour m'attirer plus vite hors du lit. Un rayon de soleil qui se faufile derrière le double rideau, le merle qui fait entendre sa chanson matinale à moi seule destinée, l'odeur du café qui est venue me chatouiller les narines : tout était fait pour me laisser croire qu'une belle journée s'annonçait. Je croyais à ces poèmes pour le genre humain vers lesquels la nature sait m'entrainer.
    La nature, oui ; mais toi : non ! Tu n'étais que récriminations et mauvaise humeur. "Encore une triste journée à passer", me suis-je dit. Mais tu me faisais subir tant de tristes moments que ce matin là a été de trop. Le zéro et l'infini se rejoignaient. Je n'aurais plus jamais avec toi la possibilité de profiter du présent. Et voilà que le soleil, si encourageant au réveil, m'abandonnait soudain. Les nuages noirs s'accumulaient à l'horizon et assombrissait un lieu où l'intimité devenait intolérable.
    Alors ai-je bien fait ce matin là de te tourner le dos ? Je ne voyais nulle autre possibilité que celle qui couvait en moi depuis si longtemps. Comment ai-je enfin pu mettre un terme à notre relation ?
    Peut-être que la promesse de l'aube déjà évoquée m'a donné force et courage. Mon petit bagage a été vite fait et tu ne sauras jamais quel livre a rejoint les quelques affaires que j'emportais : "N'ayez pas peur pour la vie". Ma vie, la seule dont je puisse profiter, enfin loin de toi

  • #3

    Catherine (mercredi, 29 avril 2020 18:59)


    N’ayez pas peur de la vie, elle vous attend au coin du bois.
    Ils vous observent avec un regard captivant, vous caressent de propos étoilés. Jamais la vie n’a été ce tourbillon étincelant. Les mots s’envolent dans une rafale, tels des paroles magiques, le monde tourbillonne à vos pieds, vous êtes l’arc-en-ciel de la vie, la promesse de l’aube, après une nuit obscure, une nuit qui déchire, qui dénude le corps avec un tisonnier incandescent.
    Les braises font hurler les chairs, puis la douleur disparaît avec les jours, l’âme n’est que crainte et morsures, brûlée au 10ème degré, elle ne survivra pas aux plaies béantes, alors, un dernier adieu ?
    Oui, un poème pour le genre humain, coupant, faisant des entailles dans la peau des bourreaux.
    Le zéro et l’infini, une femme et des hommes.

  • #4

    Geneviève (du jeudi) (mercredi, 29 avril 2020 20:20)


    Quel chemin du zéro à l'infini, pas de fin, quelle angoisse, pas de support pour notre regard ! Comment la regarder la vie ? Eternel questionnement. Le bébé gazouillant et esquissant les premiers sourires à sa maman, n'est-ce pas la promesse de l'aube ? L'aube immaculée et pleine d'un devenir des plus exaltants. Que de tremblements, d'inquiétude et parfois d'angoisse devant ce petit d'homme si fragile, si confiant aussi . Il ne faut pas le décevoir . Il faut inscrire ce message aux jeunes générations : n'ayez pas peur de vivre.
    Que la culture soit leur fortune et peut-être qu'ils écriront Un Poème pour le Genre Humain.