Défi- JOUR 12

DÉFI D’ÉCRITURE : JOUR 12

Ecrivez autour de cette photo, forme libre : description, poème, philosophie, interrogation, sensations, sentiments...

Laissez vous emporter !

 

Partagez vos textes de 10 lignes maximum dans les commentaires ci-dessous ou sur la page Facebook.

 

Au plaisir de vous lire !

 

Alice

Écrire commentaire

Commentaires: 7
  • #1

    Kinna (vendredi, 24 avril 2020 11:17)

    Solitude actuelle et quotidienne.
    A quoi rêve t'il en observant les toits de cette ville : si j'allais retrouver la femme que j'aime ? Je voudrais rejoindre les copains, ma famille ? Ou tout simplement aller travailler …
    Pensées perdues au-dessus d'un nid de guêpes prises au piège.
    Aucun oiseau ne vient troubler sa méditation. Aucun mouvement, aucun bruit ….Vie à l'arrêt, vie entre parenthèses….

  • #2

    Philippe (vendredi, 24 avril 2020 11:42)

    Attendre ! Attendre ! Encore attendre ! Le ciel est occupé à d'autres artifices. Je n'ai plus de lumière que celle de tes yeux. Le matin est loin aussi loin que toi et j'ajourne mon bonheur dans une alcôve du temps. J'ai posé mes bagages dans une chambre sombre plantée dans les méandres d'un chemin irréel. Je savais en partant que j'aurais des regrets mais il fallait que je m'en aille. Tu me disais que je ne croyais qu'aux amours impossibles car ils résistaient aux affres des minutes. Je ne sais plus rien de moi, j'ai bâti mon absence, la sueur de mes poèmes se cherche un crépuscule. L'ombre s'avance, la nuit s'allonge sur les toits. J'ai devant moi l'éternite. Je t'aime

  • #3

    Jocelyne (vendredi, 24 avril 2020 13:19)

    J’ai le spleen ! Le vague à l’âme ! Tout me semble gris ! Même mon pull se met de la partie ! Je suis coincé, confiné, calfeutré, claquemuré ! Je cherche une ouverture, une respiration ! Hé! Vous là bas dans les autres immeubles ! Que ressentez vous ? Si je prenais la paire de jumelles, peut être vous apercevrais je adossé comme moi dans l’embrasure de la fenêtre à chercher un second souffle, les mains dans les poches : il faut les habituer, les contraindre à ne plus se lancer vers l’autre!
    J’ai la boule au ventre, la gorge serrée ! Pourtant j’ai la chance de pouvoir vous contempler, toits de Paris ou d’ailleurs! Un aveugle le pourrait-il?

  • #4

    Armelle (lundi) (vendredi, 24 avril 2020 15:27)

    Quand je sortirai de cet isolement
    Quand la chaleur de l'été transpercera
    ma fenêtre fermée sur l'haut de là
    Quand les doux baisers de mes enfants
    arriveront jusqu'à moi
    Quand la vie reprendra ses droits
    Quand je pourrai proclamer la joie
    de partager cette vue avec toi
    Quand l'hirondelle viendra
    m'annoncer la bonne nouvelle
    Quand je volerai de mes propres ailes
    j'aurai vaincu mes chimères
    mes doutes ensorcelés de lierres
    Quand je mettrai pied à terre
    je traverserai la mer, l'Angleterre
    pour retrouver mon fils, aimé, fier de l'être.

  • #5

    guillon (vendredi, 24 avril 2020 16:22)

    Il contemple Paris, mais son esprit voyage ailleurs, la mort rôde dehors , fini les cafés en terrasse, l'insouciance, les parfums oubliés d'une vie que l'on n'a pas assez apprécié, par habitude. Le printemps ne nous a pas attendu , nostalgique de tous ces moments fugaces ou il avançait sans masque, affairé, par crainte d'un tête à tête avec lui-même. Il sait qu'il va sortir , mais désormais contempler les fleurs , les jambes des femmes dans des tenues légères sera voilé par l'angoisse . Il sait qu'il ne maîtrise désormais plus rien, en un instant, tout peu basculer, il se sent voyageur pris dans une escale interminable.

  • #6

    Geneviève (du jeudi) (vendredi, 24 avril 2020 18:27)

    Me voilà sorti de l'hôpital, et je commence lentement, lentement à retrouver un souffle de vie. J'ai fait des progrès depuis hier. En effet je suis resté toute la journée en pantoufles et en pyjama. Mais ce matin un regain d'énergie m'a entraîné à prendre une douche, à m'habiller et à me chausser. Et aussi à tourner mon regard, toujours mélancolique, vers l'extérieur. Encore un peu flagada je sens pourtant quelque chose de nouveau qui coule dans mes veines. Oui c'est miraculeux, c'est la vie qui reprend ses droits. Je pense à toutes ces personnes qui vivent dans ces grands immeubles là devant moi, c'est quoi la vie pour eux ? J'aimerais savoir.... Mais serait-ce indispensable que se produise un accident pour se poser la question ?

  • #7

    Françoise T. (samedi, 25 avril 2020 16:53)

    Procrastination
    Demain j’irai peut-être
    Si je me décide je prendrai ma bicyclette
    Et j’irai lui porter un bouquet
    Aujourd’hui je l’appellerai sans doute
    En fin de matinée, ou l’après-midi plutôt
    Ce soir je lui écrirai une lettre
    Je la commencerai du moins
    Il faudrait que j’aille voir s’il me reste du papier
    Chercher où j’ai mis mon stylo
    Promis, je le ferai tout à l’heure !